Elle s’appelait Marie. C’étaitune jeune femme de 30ans. Jamais elle n’avait songéun seul instant qu’elle finirait sa vie dans cet établissement. Elle était vive, toujours joviale, d’une beauté étincelante. Elle partait travaillerle matin avec bonheur. Son métier, elle l’aimait plus que tout. Elle était modèlepour un grand photographede renom. Sur son calendrier, il n’y avait aucune journée où elle n’était pas occupée. Tous les matins, elle faisait uneheure de jogging, avant de se rendre au studio. Pendant, ses moments de repos, elle partait en montagne respirer le doux parfumde la nature. C’était l’endroit qu’elle aimait plus que tout. Elle était accompagnée de son « berger australien », petite chienne qu’elle avait adoptéedans ce chenil parmi d’autres femelles.

Puis un jour, elle a ressenti une fatigue persistante. Lorsqu’elle partait courir, elle était à bout de souffle, elle avait des palpitations, Elle commençaità avoir de la fièvre, des frissons et des maux de tête. Elle perdait l’appétit, Pourtant elle était friande des petits plats que lui faisait sa mère, notamment ses fameux « œufsà la neige ».

Elle se rendit à l’évidence. Quelquechose n’allait pas en elle. Elle décida de consulter un médecin, qui lui prescrit une série d’analyses. C’est alors que le verdict tomba. Elle était atteinte d’une leucémie chronique. Les prétendusmédecins spécialistes de cette maladie, qu’elle avait rencontrés,l’avaientpourtant rassurée.

Mais au bout de quelques mois son cœur ne battait plus, elle venait d’expirer.

Untestament, non elle n’en avait pas, mais elle avait toujours dit qu’elle aimerait que ses cendres soit éparpillées dans cettenature qu’elle aimait tant.