Atelier 194 chez Ghislaine

 Mots à utiliser : Situation, couverture, recherche, affaire, intuition, suivant, sujet , jardin ou doute, maison, voix, expliquer, vouloir, sortir, appeler, attente.

ou  un texte avec au moins 5 mots commençants par F. 

Je m’appelle flocon. Ma maîtresse m’a appelé ainsi, car elle m’a trouvé un soir d’hiver alors qu’elle rentrait du travail. J’étais petit et tout recroquevillé près de sa maison. Elle m’a pris dans ses bras et d’une voix douce m’a dit : « t’inquiète pas je vais te mettre sur une couverture près de la cheminée et tu vas vite te réchauffer ».

Ici, c’est le paradis. Quand elle range ses affaires, j’aime me lover dessus pour sentir son odeur, un doux parfum de fleur de jasmin. Elle a beaucoup d’intuition ma maîtresse, notamment quand elle met son pull en mohair. Elle sait immédiatement que j’ai fait une petite sieste dessus. J’ai laissé quelques poils.

Si je veux sortir pour aller chasser dans le jardin, je me plante droit devant la fenêtre et d’un miaulement, dont elle a l’habitude maintenant, j’arrive à me faire comprendre.

Le seul sujet qui m’insupporte dans la maison, c’est fripon. Il est minuscule, court sur pattes. Une tête en forme de poire, un poil court couché sur le corps, des oreilles dressées, grandes et très écartées. Un chihuahua qu’elle dit ma maîtresse.

Lorsqu’un étranger passe le pas de la porte, il l’accueille par des aboiements censés le faire fuir. Je le trouve très agressif, alors que moi, j’aime être pris dans les bras, caressé. Mon ronron va alors apaiser l’étranger. La situation est très tendue entre moi et fripon. J’évite d’aller sur son terrain, mais je sors mes griffes quand il s’approche du mien. Sans aucun doute, nous ne sommes pas vraiment copain tous les deux.

Quand je veux être tranquille, je me faufile dehors par la chatière que ma maîtresse à installer spécialement pour moi et je m’en vais balader avec mes congénères, « mais pas trop loin » m’a expliqué ma maîtresse. « Tu risques de te faire écraser ».

J’aime bien chasser, surtout dans le grenier. Je recherche le meilleur moment. L’attente est parfois longue avant de voir un petit nez sortir. Je me tiens aux aguets et hop, je l’attrape. Suivant mon humeur, soit je la dévore, soit je file l’enterrer dans le jardin. Encore une qui ne m’empêchera plus de faire ma sieste.