•  Proposition 2 de mon atelier

    Laissez libre à votre imagination en utilisant les phrases, mots, expression et thème proposés, sans les modifier.

    - Phrases (7): « je te souhaite » , « pour bien s’entendre », « sont courtes », « notre repos », « de la mer » «pour cette» « où nous passons »

    - Mots ou expressions (5): « joufflu(e) », «mensonge», «étoile » «triomphe», « Atchoum ! »

    - Thème : VOYAGE


    Coucou Sylvie,


    Quelles vacances ! Depuis une semaine les « Atchoum » retentissent dans la maison. Mes nuits sont courtes. Téo n’arrête pas de tousser. Je pense qu’il a une bonne rhinopharyngite. En plus de cela, il est tout joufflu. Il veux voir les étoiles, le soir au bord de la mer, mais je suis obligée de lui raconter un mensonge. Le VOYAGE au bord de la mer pour cetteannée, n’est pas un triomphe. Notre repos à Jean et moi, n’est pas celui que nous espérions. En plus de cela, pour bien s’entendre dans la maison nous sommes obligés de crier. Le locataire du dessus met la musique à fond. Où nous passonsnos vacances en général, tout se passe bien. Mais alors ! Cette année ça commence très mal. J’espère que tout cela va s’arranger. Pour ma part, je te souhaite un bon séjour à la montagne. Je te dis bonnes vacances. A bientôt. Nat.


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  •  Atelier 152 : connaître-savoir-tenir-participer-complice-flacon-carton-partie



    Elle tient contre son cœur, le portrait de son enfant. Elle sait qu’elle ne le reverra plus jamais. Ils étaient si complices tous les deux, elle l’aimait tant. Elle connaît maintenant le chagrin.

    Il est parti un soir pour participer à une partiede poker. Il voulait offrir à sa mère ce flacon de parfum, onéreux, qu’elle aimait tant, Il lui avait promis que c’était la dernière fois qu’il « battait le carton ».

    Il fut trop ambitieux et perdit tout son argent. On le retrouva, le lendemain, pendu dans le jardin.



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    Quelquefois elle imagine à quel point tout aurait été facile si elle avait été un garçon. Quand elle pense aux paroles que disait sa mère : « Je préfère mes garçons, c’est une offrande de Dieu ». 

    Lorsqu’elle cherche au fond de sa mémoire des images du passé, elle n’arrive pas à retrouver celles où sa mère la prend dans ses bras comme elle le faisait avec ses fils. Elle devait être sage, laisser sa place aux autres. La femme pudique qu’était sa mère, n’était en fait qu’une diablesse. Son père lui, il l’aimait, mais beaucoup trop. Elle était petite, elle ne comprenait pas. Il lui disait : «  tous les papas font ça », que c’était normal et que surtout elle ne devait rien dire. Elle redoutait les dimanches où ils partaient tous les deux en voiture, lui sobrement habillé. Elle n’était qu’une enfant avec qui l’on joue, avec qui l’on assouvit ses plaisirs. Il l’appelait sa « fifille ». Elle était sa petite dernière. Comme elle aurait tant aimé ne pas l’être. Lui, le mâle dont elle avait tant de fois eu peur. Elle craignait ses regards et ses mains. 

    Elle se rappelle les moments où elle était seule, là, dans son coin. Elle ne disait rien. Elle avait 6 ans quand il avait pris sa vie.

    Elle avait vécu dans le mensonge, les secrets. Elle avait passé 35ans de savie à faire croire au monde qui l’entourait, qu’elle étaitheureuse, mais derrière cette carapace qui s’était forméeautour de soncorps, ellesouffrait. Ellene pouvaitrien dire. Elle se sentait coupable. Elle pensait qu’elle fabulait. Elle n’arrivaitpas à trouver le bon moment. 

    La honte, la culpabilité, la haine sont des sentiments qui lont poursuivietoute savie. Les années ont passé, dans la douleur, la maladie, la mort de ces êtres détestés qui fut une libération pour elle

    Puis un jour, le moment est venuoù les languesprochesd’ellese sont déliées. Les paroles ont fusé et elle s’est délivrée. La chrysalides’esttransforméeen papillon. 

    Elle entendencore les balbutiementsde soncœur quand elle l’arencontré. Lui, l’homme qui allait changer savie. Celui qui a ouvert lesyeux sur savie et sur elle. Celui qui avec douceur lui a fait comprendre qu’elle étaitune femme et non un objet. Au premier instant de leurrencontre, il avait tout compris d’elle. Elle a enfin pu regarder un homme dans les yeux, sans avoir peur de ses gestes. Elle est enfin devenue une femme dans ses bras et non plus un objet.Elle aime quand il laregarde, quand il latouche, quand il luifait l'amour. Elle aime être dans ses bras. Elle aime quand il luiparle. Elle avale toutes ses paroles. Il larassure

    Aujourd’hui elle se contemple dans un miroir et ellevoitun visagefatigué par ces années de souffrances, un corps meurtri. Il est enfin temps qu’elle seréveille et qu’elle pense enfin à elle.

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  • Irisindéracinable, irrésistible, impérissable, incroyable.

    Ignace, ivrogne, infesté d’innombrables insectes.

    Idalineinstitutrice impartiale interroge Ilario, Italien ignorant, intenable.

    Isidoreincontestablement irrésistible invite Isisindifférente à l’individu.

    Isamignoble individu, imagine ironiquement incantation infernale.

    Isabelled’imagination infantile invente idéale image idyllique.

    Ivaniconoclaste ingénu idolâtre ignorance, inintelligence, illettrisme.



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    Gracieuse tu étais, surtout quand tu dormais
    Rose était ton nez et verts étaient tes yeux
    Immortelle je te croyais, tellement tu me comblais
    Blanc était ta fourrure et surtout très soyeuse
    Oreilles qui n’entendaient pas les mots doux que je disais
    Unique au monde pour moi tu l’étais
    Iriser mon cœur, de jour en jour tu le faisais
    Loin l’une de l’autre, jamais nous ne l’étions
    La vie t’a prise à moi et longtemps j’ai pleuré
    Et maintenant, malgré le temps, je pense encore à toi, ma princesse







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